Notre Tai Chi
Le Tai Chi, qui s’écrit aussi Taiji, Taijiquan ou T’ai Chi Ch’uan, est un exercice de transfert de poids tout en lenteur et en douceur, que l’on enseigne en une suite de mouvements et de postures. De nombreux styles différents s’enseignent en Chine comme dans le monde entier.
Bien que le Tai Chi tire ses origines des arts martiaux, la pratique de notre style privilégie les bénéfices pour la santé. Cette activité, lorsqu’elle est pratiquée avec rigueur et assiduité, améliore la circulation sanguine et la souplesse et a un effet tonique sur la santé et la vitalité.
Notre style de Tai Chi est celui de Maître Moy Lin-Shin. En mettant l’ accent sur les étirements et la rotation du corps pour favoriser l’ouverture des articulations et pour masser les organes internes. Il s’agit d’un enseignement qui a pour but de conserver la jeunesse du corps et de l’esprit.
Le Tai Chi : un exercice pour la santé mentale et physique!
horaire des cours à Trois-Rivières
Les postures en 5 principes
1. Posture à 45º
La position des pieds forme un angle de 45º, ce qui donne à cette posture vers l’avant une base/structure solide.
2. Lien direct Tête-Talon
Le talon repose à plat au sol. Le lien direct unissant la tête au talon orientera toute force extérieure vers le sol.
3. Hanche à l’équerre
Le fait de relâcher le bas et de placer la hanche dans l'axe de la jambe avant solide permet d'ancrer le poids du corps dans le pied avant. Cela empêche le corps d'être entraîné vers l'avant.
Remarque : Lorsque la hanche est à l’équerre, le genou avant ne dépassera pas les orteils.
4. Gueule du tigre ouverte en permanence
Le pouce et l’index dans cette position forment un arc représentant la “Gueule du tigre”. Il faut la garder ouverte pour éviter tout relâchement et toute tension dans la main. Les autres doigts sont normalement côte à côte. La gueule ouverte du tigre maintiendra la solidité de la position arrondie des bras.
5. Forces opposées et complémentaires (L’équilibre Yin/Yang)
La colonne vertébrale et les bras poussant vers l’extérieur font partie intégrante de la structure sphérique (ballon) en expansion dans toutes les directions de façon complémentaire. Une telle expansion assure le maintien de la rondeur dans les bras.
Moy Lin-Shin, Maître 1931-1998
À titre de moine taoïste, Maître Moy ressentait une grande compassion envers ses semblables. Après sa guérison d’une maladie en bas âge par l’apprentissage et la pratique du Tai Chi, il a compris que la pratique régulière de cette activité allégerait la souffrance des malades.
Peu après son arrivée à Toronto, au Canada, en 1970, il a commencé à enseigner le Tai Chi. Sa méthode –révolutionnaire à l’époque – consistait à enseigner le Tai Chi à quiconque désireux de l’apprendre, sans tenir compte de l’ethnicité de la personne.
Au début, il forma des jeunes gens pour qu’ils puissent enseigner à leur tour.
Il lui importait de trouver de la compassion chez ces nouveaux instructeurs. Il insistait également sur leur bénévolat dans l’enseignement du Tai Chi. Les instructeurs se devaient d’y mettre cœur et compassion.
Ces jeunes instructeurs répondirent en donnant des cours, non seulement à Toronto mais aussi dans de nombreuses villes en Ontario, au Québec et aux États-Unis. Par leur enseignement du Tai Chi et l’aide qui en découlait, ils exprimaient leur reconnaissance envers Maître Moy. Cette structure caritative imprégnée de bénévolat devint la grande caractéristique de l’organisation. Une croissance exponentielle s’ensuivit. L’idée de Maître Moy s’est depuis répandue dans le monde entier. À son décès en juin 1998, il y avait plus de 400 centres d’apprentissage dans le monde, comptant des dizaines de milliers de membres.
Pour faciliter l’enseignement en masse du Tai Chi par ses jeunes disciples, Maître Moy a fait en sorte de mettre l’accent sur le mouvement externe. Cependant, il a aussi enseigné les arts internes du Tai Chi à certains de ses proches qui avaient pratiqué l’activité avec rigueur et assiduité et qui l’avaient suivi régulièrement. Mme Kwan, qui était de ce nombre, a été formée au raffinement et à la complexité des arts martiaux internes.
Ben Chung, maître instructeur,
Ben Chung a été le disciple de Maître Moy de 1983 jusqu’au décès de ce dernier en 1998. Durant cette période, il a enseigné le Tai Chi et le lok hup dans la plupart des centres d’apprentissage de Toronto et de ses environs et a tenu maints ateliers au Centre de Tai Chi d'Orangeville. Il a également occupé les postes de trésorier des organisations de Maître Moy et de président de l’Académie de Lok Hup Gei Pang.
Bénéficiant des conseils et du soutien de Mme Kwan, il a approfondi sa connaissance des enseignements de Maître Moy concernant les arts internes du Tai Chi et la façon de les appliquer pour améliorer la santé des gens. Avec ce but en tête, il a fondé l’Académie de Tai Chi Zhong Wen pour enseigner les arts internes du Tai Chi aux instructeurs bénévoles et ainsi aider le plus grand nombre possible de gens à bénéficier de l’action thérapeutique du Tai Chi.
Mame. S.L. Kwan, instructrice associée
Après son accident cérébro-vasculaire, M. Kwan est venu voir Maître Moy pour qu’il facilite sa guérison. Mme Kwan qui avait accompagné son mari à ce moment-là venait, elle, pour l’appuyer dans son cheminement vers la guérison. Maître Moy a alors conseillé à Mme Kwan d’apprendre le Tai Chi pour préserver sa santé si elle voulait être en mesure d’aider son mari. À l’époque, elle avait déjà 60 ans.
Elle a pratiqué le Tai Chi avec rigueur et assiduité sous sa direction. Maître Moy lui prodiguait régulièrement conseils et raffinements sur chaque mouvement exécuté. Il lui disait de sentir le mouvement plutôt que de s’en tenir à sa seule exécution. À la longue, il lui a montré à exprimer le Tai Chi venant de l’intérieur et de ne pas se cantonner dans sa forme externe. Mme Kwan a été une des rares personnes formées par Maître Moy à la complexité des arts internes du Tai Chi, du lokupbafa et du Xing-I.
Ainsi, Mme Kwan en est venue à maîtriser toutes les formes que Maître Moy a enseignées. Il lui a demandé de partager son savoir lors d’ateliers de Tai Chi, de lokhupbafa et de Xing-I et aussi de l’épée. Par son travail et son savoir-faire, elle a gagné le respect de tous.
Après le décès de Maître Moy en 1998, elle est devenue l’instructrice de choix dans l’organisation.
Elle enseigne aujourd’hui sans aucune affiliation et, chaque semaine, il y a grande affluance pour pratiquer avec elle.
Maintenant, elle enseigne de façon autonome. De très nombreux élèves pratiquent avec elle à chaque semaine les enchainements du tai chi, du Lok Hup Ba Fa, du Xing Yi et de l’épée du tai chi.
Son groupe s'est joint à l'Association internationale des Académies de Tai Chi et de Lok Hup (IATLA) en tant que membre associé en 2011.
Elle a dirigé la semaine internationale de Lok Hup en Juillet 2011 pour l’IATLA.
Le nombre limite de participants à l'atelier a été atteint dans les deux jours suivant l'annonce.
o Mme Kwan enseigne régulièrement à l’Académie de Taiji Zhong Wen.